Centres internationaux de la National Science Foundation

Appel de propositions : Bioéconomie

Qui?

Chercheuses et chercheurs universitaires canadiens en sciences humaines, en sciences naturelles et en génie qui, en partenariat avec des collaboratrices et collaborateurs universitaires des États-Unis et, le cas échéant, de la République de Corée, de la Finlande, du Japon ou du Royaume-Uni, mènent des travaux de recherche orientés vers l’application visant à répondre à des enjeux planétaires au moyen de la bioéconomie.

Combien?

Jusqu’à 500 000 $CAN par année

Pendant combien de temps?

De 4 à 5 ans


Aperçu

Veuillez consulter l’appel de propositions lancé dans le cadre de l’initiative des centres internationaux (en anglais), sur le site Web de la National Science Foundation (NSF) (en anglais), pour obtenir tous les détails sur la possibilité de financement et prendre connaissance des lignes directrices sur la préparation, la présentation et l’évaluation des propositions soumises à la NSF.

L’initiative des centres internationaux a pour but de promouvoir et d’appuyer la création et le fonctionnement de centres de recherche concertée interdisciplinaire d’envergure internationale qui mèneront des travaux de recherche orientés vers l’application afin de se pencher sur des enjeux planétaires. Le concours de 2024 porte sur la résolution d’enjeux planétaires au moyen de la bioéconomie.

Cette initiative est mise en œuvre conjointement par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) du Canada, la National Science Foundation (NSF) des États-Unis, la National Endowment for the Humanities des États-Unis, la National Research Foundation of Korea de la Corée, le ministère des Sciences et de la Technologie de l’information et des Communications de la Corée, Innovation Funding Agency Business Finland de la Finlande, le Research Council of Finland, la Japan Science and Technology Agency du Japon ainsi que United Kingdom Research and Innovation – Biotechnology and Biological Sciences Research Council du Royaume-Uni.

Le monde fait face à de graves enjeux – changements climatiques, insécurité alimentaire, manque d’accès à l’eau potable, lutte contre les maladies infectieuses, etc. – auxquels les avancées en biotechnologie pourraient permettre de s’attaquer. L’initiative des centres internationaux offre à des équipes interdisciplinaires d’envergure internationale une possibilité de tirer parti des connaissances et de la recherche en bioéconomie pour trouver des solutions à des enjeux planétaires auxquels l’humanité fait face. La bioéconomie est appelée à jouer un rôle central dans la transition vers une économie carboneutre, et les investissements en recherche dans ce domaine peuvent à la fois aider à accélérer les découvertes scientifiques et permettre l’exploitation et l’application rationnelle des systèmes biologiques ainsi que l’application des principes d’ingénierie afin de créer des biens et des services qui joueront un rôle utile dans les secteurs de l’agriculture, de la santé, de la sécurité, de la fabrication, de l’énergie et de l’environnement dans l’ensemble de l’économie mondiale. En plus des sciences biologiques et de la bio-ingénierie, la bioéconomie repose sur la biotechnologie et la biofabrication ainsi que sur d’autres domaines de recherche – p. ex., les sciences humaines, l’éthique, les géosciences et la chimie –, lesquels contribueront à déterminer quelles biotechnologies sont nécessaires.

Le Canada est un chef de file mondial dans bon nombre d’aspects de la bioéconomie, dont l’accès et le recours à la biomasse pour obtenir des bioproduits de pointe et des solutions novatrices; la foresterie et l’agriculture; la souveraineté alimentaire et culturelle; la gestion durable des ressources; et une main-d’œuvre qualifiée. Par ailleurs, le Canada possède 6,5 % du potentiel bioénergétique théorique mondial. En plus de tirer parti de ces avantages exceptionnels, notamment la nature intersectorielle et interdisciplinaire de la bioéconomie, la transition vers la bioéconomie favorisera la croissance de la recherche et de l’industrie connexes au Canada et aidera le pays à atteindre ses cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre établies en vertu de l’Accord de Paris. La recherche en sciences naturelles et en génie de même qu’en sciences humaines et comportementales, menée en collaboration avec des spécialistes étrangers, aidera le Canada à exploiter ces ressources et à renforcer ces avantages.

Le CRSNG et le CRSH encouragent la participation des peuples autochtones, la mise à profit du lien exceptionnel qu’entretiennent ces derniers avec l’écologie canadienne et la prise en compte du savoir autochtone ancestral dans la recherche.

Les propositions visant la création d’un centre international devraient porter principalement sur des travaux de recherche interdisciplinaire de pointe orientée vers l’application en bioéconomie. De surcroit, cette recherche devrait être menée dans le cadre de collaborations internationales favorisant des avancées dans les connaissances. L’initiative des centres internationaux appuie les chercheuses et chercheurs du Canada et des États-Unis et, s’il y a lieu, de la République de Corée, de la Finlande, du Japon et du Royaume-Uni afin qu’ils établissent des partenariats de recherche pour se pencher sur des thèmes se rapportant à la bioéconomie (voir la section Sujets de recherche). Les subventions accordées appuieront la création de carrefours internationaux d’excellence en recherche qui feront progresser les connaissances, renforceront les moyens d’action des communautés et mèneront à des découvertes et à des solutions novatrices à l’échelle régionale ou internationale.

Ces carrefours internationaux doivent être guidés par une vision ambitieuse propre à favoriser la réalisation de travaux de recherche fondamentale orientée vers l’application qui auront des retombées importantes, ainsi que par une stratégie permettant d’intégrer dans la recherche, tout au long du projet, des points de vue variés et issus de multiples disciplines provenant de partenaires internationaux et d’autres parties prenantes.

La chercheuse ou le chercheur principal américain présentera, au nom de l’équipe de recherche, une seule proposition commune qui fera l’objet d’une évaluation par la NSF à titre d’organisme responsable. En parallèle, les chercheuses et chercheurs canadiens membres de l’équipe devront présenter une seule demande simplifiée au CRSNG. Pour en savoir plus, consultez la section Présentez votre demande.

Les chercheuses et chercheurs canadiens admissibles peuvent recevoir un financement du CRSNG ou du CRSH, tandis que leurs homologues américains, sud-coréens, finlandais, japonais et britanniques peuvent en recevoir un de leurs organismes subventionnaires nationaux respectifs. L’initiative de la NSF reconnait la nécessité de combiner la recherche en sciences humaines et comportementales et celle en sciences naturelles et en génie afin de jouer un rôle important dans la bioéconomie et ses répercussions sur la société. C’est pourquoi il est fortement recommandé d’inclure dans les propositions à la fois un volet pour les sciences naturelles et le génie et un pour les sciences humaines. Pour la présente initiative, il n’y a aucune restriction quant à la répartition des couts d’un projet entre, d’une part, les sciences naturelles et le génie et, d’autre part, les sciences humaines. Le budget proposé par les chercheuses et chercheurs canadiens doit prendre en compte les dépenses liées à l’interdisciplinarité de ces deux grandes sphères de la recherche. Le financement offert par le CRSNG et le CRSH prendra la forme respectivement de subventions Alliance et de subventions de partenariat. Les deux organismes détermineront ensemble la répartition des fonds entre eux pour les équipes de recherche canadiennes retenues.


Objectifs

  • Créer des centres de recherche internationaux, virtuels ou physiques, qui proposeront des activités de recherche et d’éducation novatrices, multidisciplinaires et orientées vers l’application portant sur la bioéconomie afin de répondre à des enjeux de société grâce à la collaboration internationale et à la participation de plusieurs parties prenantes.
  • Promouvoir la collaboration internationale pour obtenir des avantages en ce qui concerne la portée, l’envergure, la souplesse, l’expertise, les installations ou l’accès à des emplacements géographiques particuliers afin de permettre des avancées qui, autrement, ne seraient pas possibles.
  • Permettre aux étudiantes et étudiants ainsi qu’aux chercheuses et chercheurs en début de carrière de profiter d’un plus grand nombre de possibilités d’éducation et de formation en recherche de calibre mondial, tout en favorisant l’équité, la diversité, l’inclusion et l’accessibilité. Dans la mesure du possible, offrir des possibilités de formation de la main-d’œuvre en bioéconomie qui n’exigent pas un diplôme d’études supérieures, mais qui sont axées sur la formation d’une main-d’œuvre concurrentielle.
  • Veiller à ce que les parties prenantes et les membres de la communauté participent à la planification de la recherche, afin que les centres internationaux s’inspirent d’un plan de travail conçu et élaboré conjointement qui mène à une production concertée de résultats pouvant aider des groupes intéressés à résoudre des enjeux de société urgents à l’échelle régionale ou mondiale en appui à leur communauté.

Qui peut présenter une demande?

Les équipes de recherche canadiennes comptant au moins une candidate ou un candidat d’une université canadienne qui est admissible à recevoir du financement du CRSNG ou du CRSH peuvent présenter une demande. Plus précisément, les chercheuses et chercheurs universitaires canadiens – en sciences naturelles, en génie ou en sciences humaines – qui souhaitent participer en tant que collaboratrices ou collaborateurs à une proposition présentée à la NSF en vue de la création d’un centre international peuvent demander au CRSNG un financement à l’appui de leur participation. En tant que candidate ou candidat canadien, vous devez collaborer avec au moins une chercheuse ou un chercheur américain qui répond aux critères d’admissibilité de la NSF. La chercheuse ou le chercheur américain sera la candidate ou le candidat principal dans la proposition présentée à la NSF.

Pour être candidate ou candidat ou bien cocandidate ou cocandidat dans le cadre d’une demande visant la création d’un centre international, vous devez travailler dans un domaine de recherche appuyé par le CRSNG ou le CRSH et satisfaire aux exigences en matière d’admissibilité du CRSNG au moment de la présentation de la demande.

Les équipes canadiennes peuvent présenter une seule demande au CRSNG au titre de leur participation à une proposition visant la création d’un centre international. Vous pouvez participer à une seule demande en tant que candidate ou candidat, mais vous pouvez être cocandidate ou cocandidat ou bien collaboratrice ou collaborateur dans plusieurs demandes. Les chercheuses et chercheurs d’un collège qui satisfont aux exigences en matière d’admissibilité du CRSNG peuvent aussi participer à une proposition en tant que cocandidates ou cocandidats.

Les autres chercheuses et chercheurs et les organisations (p. ex., des secteurs public, privé ou sans but lucratif) peuvent participer à la demande à titre de collaboratrices ou collaborateurs. Pour en savoir plus sur l’admissibilité des dépenses que vous pouvez engager à l’appui de ces collaborations, consultez le Guide d’administration financière des trois organismes.


Protégez votre recherche

Les chercheuses et chercheurs canadiens sont invités à exercer en tout temps une diligence raisonnable lorsqu’ils gèrent leurs travaux de recherche et établissent ou maintiennent des partenariats avec des organismes nationaux, internationaux et multinationaux. Le portail Protégez votre recherche du gouvernement du Canada propose des ressources destinées à ces fins.

Comme le financement du CRSNG sera accordé sous la forme d’une subvention Alliance, les Lignes directrices sur la sécurité nationale pour les partenariats de recherche s’appliquent aux demandes retenues qui prévoient la participation d’au moins un partenaire du secteur privé (y compris les partenaires qui participent au projet de recherche avec d’autres organismes des secteurs public ou sans but lucratif). Les lignes directrices fournissent un cadre pour aider les chercheuses et chercheurs, les établissements de recherche et les organismes subventionnaires canadiens à exercer une diligence raisonnable, cohérente et ciblée pour ce qui est des risques afin de déterminer et d’atténuer les risques pour la sécurité nationale liés aux partenariats de recherche.

Si votre proposition prévoit un partenariat de ce genre, votre établissement et vous devez remplir le formulaire d’évaluation des risques liés à votre projet de recherche et le joindre à votre demande – ce formulaire fait partie intégrante de la demande.

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Collaboratrices et collaborateurs étrangers
Présentez une demande

Coordonnées
RP-Initiatives-PR@nserc-crsng.gc.ca

Date limite pour présenter une demande
le 11 juin 2024, 20 h (HE)

Bulletin Contact

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